Cicatrices de torsoplastie - Dr Nicolas Brault I Nova transition
Prise en charge des cicatrices de Torsoplastie selon Dr Nicolas Brault à Paris
Torsoplastie : comment prendre soin de ses cicatrices après l’intervention
La torsoplastie est une étape importante dans le parcours de nombreuses personnes souhaitant harmoniser leur silhouette ou dans le cadre d’une chirurgie de masculinisation du torse. Comme toute chirurgie, elle laisse des cicatrices, dont la qualité dépend autant de la technique opératoire que du suivi post-opératoire. Comprendre leur évolution et les bons gestes à adopter permet d’obtenir le résultat le plus esthétique possible.
Quels sont les différents types de cicatrices d'une torsoplastie ?
Deux grands types de cicatrices peuvent être observés selon la technique utilisée : la double incision ou la voie périaréolaire.
• La torsoplastie par double incision
Cette technique consiste à retirer l’excès de peau et de tissu glandulaire à travers deux incisions horizontales situées sous le pectoral.
Les cicatrices se situent généralement sous le muscle grand pectoral, dans le pli naturel du thorax.
Elles deviennent progressivement plus discrètes avec le temps, mais leur longueur dépend du volume initial du tissu à retirer et de la qualité de la peau.
• La torsoplastie par voie périaréolaire
Cette méthode est réservée aux patients présentant une bonne élasticité cutanée et un excès modéré de tissu.
L’incision est alors pratiquée autour de l’aréole, permettant de retirer le tissu glandulaire et de retendre légèrement la peau.
La rançon cicatricielle est très discrète, souvent presque invisible à distance, car elle se confond avec la pigmentation naturelle de l’aréole.
En résumé :
Double incision → indiquée pour les excès cutanés importants, cicatrice plus longue mais dissimulée dans les plis.
Périareolaire → indiquée pour les excès modérés, cicatrice fine et peu visible.
Les facteurs qui influencent l’aspect final d’une cicatrice
La cicatrisation est un phénomène complexe qui dépend de nombreux paramètres, à la fois techniques, biologiques et comportementaux.
• La qualité de la suture
Un geste chirurgical précis, une fermeture soigneuse des plans cutanés et l’absence de tension excessive sur la cicatrice favorisent une cicatrisation harmonieuse.
La maîtrise de la technique opératoire joue un rôle essentiel dans la qualité esthétique finale.
• Les facteurs individuels
Chaque peau cicatrise différemment. Des facteurs endogènes comme la génétique, certaines maladies cutanées, ou encore les déséquilibres hormonaux peuvent influencer la qualité du tissu cicatriciel.
Certaines personnes ont une tendance naturelle à développer des cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes, épaisses et parfois rougeâtres.
• Les facteurs extérieurs
Des éléments externes peuvent altérer le processus de cicatrisation :
Le tabac, qui réduit l’oxygénation des tissus et retarde la guérison.
Certains traitements médicaux ou compléments alimentaires.
Les variations hormonales pouvant modifier la régénération cellulaire.
L’exposition solaire, particulièrement néfaste sur une cicatrice récente.
Adopter une hygiène de vie saine et protéger la zone opérée sont donc des conditions essentielles pour obtenir une belle cicatrice.
Comment favoriser une belle cicatrice ?
La clé d’une cicatrice discrète réside dans la patience et des soins réguliers.
• Les soins locaux
Après la période de cicatrisation primaire, il est recommandé d’entretenir la zone par :
Des massages doux quotidiens pour assouplir la cicatrice et stimuler la microcirculation.
Des pansements siliconés ou des crèmes spécifiques qui maintiennent une hydratation optimale et limitent le risque de cicatrice épaisse.
La pressothérapie, dans certains cas, qui aide à plaquer la cicatrice et à en améliorer la texture.
• Le traitement des rougeurs post-opératoires
Au fil des mois, la cicatrice peut rester rouge ou rosée : c’est un phénomène normal lié à la vascularisation locale.
Des séances de laser vasculaire permettent d’atténuer cette rougeur et d’uniformiser la teinte de la peau.
• La protection solaire
Une règle incontournable : pas de soleil direct sur la cicatrice pendant au moins un an.
L’exposition prématurée peut provoquer une pigmentation définitive et altérer le résultat esthétique.
Que faire en cas de cicatrice disgracieuse ?
Même lorsque toutes les précautions sont prises, il arrive qu’une cicatrice évolue de manière imprévisible. Plusieurs options existent pour la corriger.
• La reprise chirurgicale
Lorsque la cicatrice est large ou mal positionnée, une reprise chirurgicale permet de la rendre plus fine ou mieux alignée avec les lignes naturelles du torse.
C’est une procédure simple, réalisée sous anesthésie locale ou légère, avec un temps de récupération court.
• Les injections de Kenacort
Dans les cas de cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques, des injections de corticoïdes (Kenacort®) peuvent être proposées.
Elles réduisent l’inflammation et la surépaisseur du tissu cicatriciel, améliorant nettement l’aspect visuel et le confort.
• Le traitement laser
Le laser constitue un outil complémentaire efficace :
Les lasers vasculaires traitent les rougeurs persistantes.
Les lasers fractionnés ablatifs permettent d’aplanir une cicatrice trop épaisse ou irrégulière.Ces traitements sont réalisés dans des centres spécialisés, tels que le Centre SOMA esthétique – Paris, avec lequel je travaille et qui propose une prise en charge personnalisée des cicatrices post-chirurgicales, avec des protocoles adaptés à chaque type de peau.
Une combinaison de plusieurs techniques, choisie selon la nature de la cicatrice, offre généralement le meilleur résultat.
En conclusion
La qualité d’une cicatrice après torsoplastie dépend à la fois de la technique chirurgicale, du terrain individuel et du soin apporté en post-opératoire.
Des gestes simples — massage, protection, patience — peuvent faire une grande différence.
L’objectif est toujours le même : obtenir un torse harmonieux, naturel et en accord avec l’identité du patient, tout en assurant une cicatrisation la plus discrète possible.
Une surveillance régulière par le chirurgien et des traitements adaptés en cas d’anomalie permettent d’optimiser chaque étape de ce processus essentiel à la réussite esthétique globale de la torsoplastie.

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